Petit coup de gueule en soutien aux graffiteurs de Chambéry. Comme un peu partout en France la liberté d’expression se meurt. À Chambéry, il est question du mur d’expression libre qui devrait être détruit pour laisser place à un complexe immobilier.

On ne va pas débattre de l’essence du graffiti, graffiti stay vandal et autre connerie. C’est un fait, le graffiti à sa place dans la rue mais a aussi besoin de lieu où les artistes peuvent prendre leur temps de réaliser de belles pièces colorées, beaucoup plus agréable à regarder que de vieux murs gris ou rose sixtie.

Même si pour une ville le renouvellement du parc immobilier est important, afin d’éviter la ghettoïsation de certains lieux, la présence de friches et autre lieux laissés à l’abandon permet à une frange de la population de s’exprimer et de donner une nouvelle vie à ces lieux historiques.

Il suffit de voir les exemples un peu partout pour voir l’énergie créatrice qui en sort. Pillage, appropriation des lieux, création artistique, squats d’artistes, reportage photographique, fêtes, terrain de jeu pour les traceurs, les paintballeurs… Création-destruction-création, n’est-ce pas l’essence de la vie ?

Les chambériens n’ont que très peu d’infos sur cette démolition, ils ne savent si le lieu sera détruit intégralement ou en partie. La mairie parle d’offrir un nouveau lieu aux graffeurs mais ne dit rien de plus… toujours est-il que ce ne sont que des paroles.

Si vous avez des infos sur la démolition, sur l’éventuel futur lieu ou si vous voulez juste donner votre avis ou poster des vieilles photos, lâchez-vous sur les commentaires et sur la page Facebook dédiée !

Si vous ne voulez pas voir un endroit où il fait bon peindre entre pote autour d’un barbecue, ou simplement se balader et promener votre chien dans un lieu cool et coloré disparaître, dites-le !

La destruction est pour le moment retardée par des problèmes divers et en partie par des squatteurs, trêve hivernale oblige.

Faites tourner l’infos !

Le jeudi 17 novembre 2011 à 18:52 - 213 vues

Publié par Urban-Culture Magazine - Agzel