Le tagueur «Rask» en attente d’un jugement à New York

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Le Français Maxime Bezat, 25 ans, est soupçonné d’avoir tagué une douzaine de wagons outre-Atlantique.

«Il ne quittera pas le pays de sitôt», confie une source proche de l’enquête au quotidien américain New York Daily News. Après une première procédure judiciaire à Boston, qui ­l’accusait de multiples dégradations sur des trains, le tagueur français Maxime Bezat, 25 ans, connu pour signer sous les ­pseudonymes «Rask» et «Stekel», a été transféré la semaine dernière à New York, où il est également accusé de vandalisme.

Outre-Atlantique, le jeune Parisien domicilié dans le XIVe à Paris, connu dans le milieu du tag depuis une dizaine d’années, a réussi à échapper à des poursuites à Boston après plusieurs jours de prison en acceptant de payer 1900 euros d’amende aux services de transports locaux.

Huit procédures en France

Depuis, il a été conduit à New York, où il a été incarcéré à la prison de Rikers Island avant d’être relâché en échange du versement d’une caution de 2700 euros. Pour autant, Maxime Bezat va devoir rester sur le territoire. Mercredi dernier, il a comparu devant une cour de Brooklyn pour avoir tagué deux trains de la MTA. 1000 euros ont été déboursés par la compagnie pour faire nettoyer ces tags. Le procureur a réclamé que le prévenu rembourse cette somme et qu’il purge 90 jours de prison. L’affaire a été renvoyée au mois prochain.

Ces poursuites, à en croire les enquêteurs de la NYPD en charge de l’enquête, pourraient encore s’aggraver. Les policiers new-yorkais soupçonnent en effet le jeune homme, qui a déjà fait l’objet en France de huit procédures pour des dégradations, de s’en être pris en tout à une douzaine de wagons à New York au cours de ces deux dernières années. Des dégradations estimées, au total, à 7700 euros.

Par Flore Galaud Publié